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dimanche 30 avril 2017

Lecture, couture, papier, poterie...

Aie aie, que de retard.

Commençons par la lecture, un mois 1/2 déjà depuis le dernier article !

Excepté un livre que j'ai abandonné, non pas qu'il n'est pas bien, mais je n'ai pas accroché : "Les vies de papier" de Rabih Alameddine, tous les autres sont très bien, je vous conseille leur lectures.
Les thèmes sont tous différents
"Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles" par Suzanne Hayes et Loretta Nyhan : pendant la guerre de 39-45, deux femmes américaines qui ne se connaissent pas s'écrivent.
"Le secret du mari" par Liane Moriarty : une histoire de secret, vous en dire plus serait dévoiler l'histoire.
"Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une" de Raphaëlle Giordano, cette femme est écrivain, artiste peintre, coach en créativité, mélangez le tout et vous obtenez un livre qui vous donne plein d'idées, de façon de voir les choses.
"Le vestibule des causes perdues" de Manon Moreau : le chemin de Compostelle, une histoire de rencontres.
"La valse des arbres du ciel" par Jean-Michel Guenassia : la fin de la vie de Vincent van Gogh romancée, une lecture prêtée par maman.
"Petit pays" par Gaël Faye : histoire d'un enfant entre le Rwanda et le Burundi, ce livre m'a été offert par ma marraine.








Parlons maintenant de poterie.

Et oui, je ne en ai encore rien dit, mais rappelez-vous à noël 2015 ma famille m'a offert des ateliers de mon choix. Après le cours de couture pris en Bretagne, je me suis inscrite pour un an de poterie. J'ai commencé en septembre.
J'attendais que quels pièces soient sorties pour vous en parler.

L'atelier s'appelle Terre et feu.
Les cours ont lieu chaque semaine pendant 3 heures d'affilé.

La toute première fois le potier nous a expliqué les différentes terres, les différentes manières de les travailler, de les finaliser... et nous a donner pour "tripatouiller" la terre une chimère à réaliser.
Oulala...
Cela aura au moins permis de réaliser que je ne souhaitais pas faire de modelage/sculpture.


Beurk me direz-vous, et bien je partage votre avis, je pense même que je ne vais pas lui donner une couleur.

Ensuite nous avons réalisé des bols, en prenant une boule de terre dans la main, en y enfonçant le pouce et en pinçant, dans le texte ça a l'air simple, mais ce n'est pas si facile, le plus compliqué dans l'histoire c'est d'avoir de la régularité dans la pression mise.
Nous avons fait le même exercice avec des colombins, pas mieux !
Nous avons recommencé l'exercice du bol et avons pincé le haut pour former un oiseau.
Certains se sont essayé au tournage, pas moi, le tour est trop bas pour mon dos.
Puis nous avons travaillé à la plaque et réalisé une boite.


Les deux verres, tasses, appelez-les comme vous voulez, sont les premières réalisations, et donc sensés être des bols, bon, d'accord, il aurait fallu prendre plus de terre mais pour une première n'en demandez pas trop. Le plat évasé, est aussi sensé être un bol, c'est le résultat de la technique au colombin.
L'oiseau et la boite ne sont pas trop mal en revanche.

Il a fallu ensuite nous faire des nuanciers, car quand la terre crue, elle est poreuse. Il est donc possible de la colorer avant la première cuisson avec des engobes (terre très diluée) et des oxydes (manganèse, cobalt, cuivre noir, fer et chrome).

Les couleurs crues sont parfois semblables. Il est impossible de savoir ce que cela va donner.


Après la première cuisson, on ne voit pas bien les couleurs, mais c'est normal, l'émail transparent, mat ou brillant va les révéler.




Oui, ce sont bien deux fois les mêmes couleurs, mais si vous regardez bien les petits carrés sur les côtés droits, vous verrez que nous avons prévu un traitement différent après la première cuisson.

Pour réaliser ces nuanciers, il nous a fallu tout noter scrupuleusement, utiliser nos méninges pour calculer des pourcentages, décider de combien d'eau nous mettions, donc combien d'engobe et quel pourcentage d'oxyde... puis nous servir d'une balance pesant au gramme près.

Le même exercice sur terre blanche




Et voici le résultat après les deux cuissons.
Les couleurs du haut des deux photos sont passées avec l'émail transparent brillant, les autres avec l'émail transparent mat. Les rendus sont parfois très différents.


Ensuite, le prof nous a proposé de revenir avec un projet, nous pouvions choisir chez nous, sur Internet ou dans ses multiples livres.
J'ai pioché un livre qui s'appelle "Engobe et autres revêtements argileux en céramique" de Wolf E. Matthes, et je me suis mise au boulot : travail à la plaque, avec un gros tube de PVC, et oui, on poterie on utilise de tout, même des rouleaux à pâtisserie.



Tout frais roulé, réalisé en grès de Noron.


Après séchage, passage d'une engobe nature (terre Aubagne)

 Cuisson...
Test de couleurs, alors je me suis amusée.. et entraînée à dessiner à main levée ou avec des pochoirs




 Victor est passé par là...

Rendu après cuisson

Il n'y a plus qu'à passer la couleur




et à dessiner



Puis, cuisson et passage de l'émail transparent brillant

Et enfin la dernière cuisson

Le résultat

 Malheureusement le résultat est catastrophique, il semble que la première engobe ait causé ces dégâts. Ce n'est pas grave, je vais recommencer, vous verrez les photos plus tard, le travail est en cours, mais cette fois avec une terre blanche et sans couvercle.

En attendant les différentes étapes de cuisson, je me suis amusée à faire des petites formes pour réaliser des coquelicots, et un poisson selon ce modèle.
Essai d'une louche à trous, le manche n'a pas résisté à la cuisson et essai d'une petite boule.

Ensuite j'ai retravaillé la technique du "pincé" avec une terre blanche, histoire de ne pas perdre la main comme indiqué dans le livre reçu à noël : trois formes à réaliser en fonction de la pression.
Le résultat final n'est pas encore visible, car j'ai passé la couleur, mais les pièces attendent la cuisson.


Retour du travail à la plaque pour réaliser des poissons comme vu lors du stage de l'année dernière dans le Vercors avec les frangines.

Ma source d'inspiration

Les poissons ont pris leur forme, la terre est encore fraîche
Les poissons sont secs mais crus ;-)

 Mise en couleur
 Résultat après cuisson et émail

Voilà pour la poterie,

Passons aux divers bricolages

Sur une idée de Vincent, des bracelets brésiliens, ou d'inspiration

Et puis du papier pour décorer le couloir, j'ai réalisé l'accrochage avec Isa, au début nous avions mis du fil transparent, les fleurs pendaient. Mais comme en été nous faisons des courants d'air pour ne pas suffoquer dans l'appartement, c'était un coup à devoir tout remettre sans cesse.
J'ai donc réalisé de minuscules fentes dans la boule et accroché les fleurs avec des attaches parisiennes.





 Ensuite, je me suis attaquée au placard de l'entrée, avec des poissons


J'ai préparé aujourd'hui, de quoi décorer ma chambre, le thème y sera les papillons

J'ai repeint quelques meubles dans ma chambre, mais je ne retrouve plus les photos, ce sera pour un autre jour. Tout ça pour vous dire qu'en discutant des boutons d'un certain meuble Isa et Maman m'ont incité à fabriquer certains d'entre eux. J'ai donc choisi d'en faire en pâte Fimo pour le meuble de la salle de bain.

Avant cuisson et après



Le meuble avant







Le meuble après





























Et maintenant la couture

Tout à commencé avec le premier marché de tissus à Rouen
J'en suis revenue avec tout ça


Les cousettes ont donc commencé.

Un sac à main réversible et ses accessoires

Porte cartes de crédits

Un étui pour les mouchoirs, une pochette pour le téléphone


 Un petit porte-monnaie (que je n'ai jamais)





Une housse pour bouillotte



Un sweat shirt, une grande première pour moi, le travail d'un tissu extensible, l'utilisation de l'aiguille et du point adéquats, le point invisible pour les ourlets.
Bref, j'en suis assez contente.
Pour info, le mannequin déforme un peu, le bas n'est pas si large.

J'ai même poussé la difficulté en ajoutant une petite fantaisie, un tissu différent pour cacher la couture de l'encolure.

 Et enfin, un grand sac cabas réversible également.

 Allez, au lit maintenant, avec Marie-Sabine Roger "Le ciel est immense".

PS, ça y est Isa, je suis à jour, ou presque...